Comment améliorer la lisibilité des destinations des bus aussi bien le jour que la nuit, par temps de pluie que de soleil et ainsi accroitre le confort visuel des franciliens? Voilà une question qui a son importance et sur laquelle la RATP se penche depuis déjà plusieurs années.
Après les girouettes papier noires et blanches équipant les SC10 et R312, les 1ères girouettes à pastilles blanches (type agora V0, Heuliez GX317) ont fait leur apparition. Néanmoins, elles se sont révélées décevantes car réellement lisibles par les usagers qu'à une faible distance des arrets de bus. Celles des versions suivantes d'agora (pastilles jaunes) certes plus visibles que ses prédécesseurs, ne sont pas totalement satisfaisantes : la taille des caractères reste petite , les pastilles durant la journée demeurent difficilement perceptibles à partir d'une certaine distance et l'éclairage des pastilles jaunes la nuit crée une sorte de brouillard fluo.
Par conséquent et à l'instar d'autres villes de province, la RATP a, par le biais de son atelier général Championnet, procédé à l'installation sur 2 agora Line (n°8101 et 8102) respectivement d'une girouette à écran LCD et d'une à diodes afin de remédier à ce problème. En novembre 2002, la RATP reçoit donc les 2 véhicules qu'elle affectera à la ligne 63 afin de tester l'efficacité de chacune des girouettes et de décider le modèle qu'elle retiendra pour l'équipement des futurs matériels.
6 ans plus tard, l'expérimentation touche à sa fin. Après étude et réflexion, la régie a finalement opté pour le modèle à diodes. C'est donc ce type de girouette qui équipera les prochains citélis, tout du moins ceux des prochaines commandes, donc à partir de la voiture n° 3321.